Témoignages

"Si un homme fait un pas en avant, toute l’humanité en profite"

 

NAT Association est née du prénom de Natacha Zana, jeune journaliste éprise de liberté, d’amour, de passion pour les grandes causes humaines, de la défense de l’environnement à celle des enfants meurtris et malheureux. Sa quête et son combat se sont achevés trop tôt, le 26 décembre 2004, sur l’île de Phi Phi en Thaïlande. La mer que Natacha aimait tant ne lui a pas permis d’aller au-delà de ses rêves.

 

Cependant son action se perpétue et ira à la conquête d’autres sommets parce que son esprit est présent dans ce monde comme dans l’autre. Elle aurait pu dire comme Voltaire au soir de sa vie : "J’ai fait un peu de bien, c’est mon meilleur ouvrage."

 

Natacha avait voyagé dans le monde entier, elle voulait le connaître et accumuler les expériences les plus diverses. Jamais lassée, elle sautait d’un avion à l’autre : l’Italie, l’Allemagne, les États-Unis et la Chine, entre autres, n’avaient plus de secret pour elle. Elle avait découvert le monde merveilleux des dauphins et des baleines en Australie, au Canada, en Thaïlande... et militait activement pour leur sauvegarde. Son cœur saignait quand elle apprenait la souffrance des dauphins dans les parcs de loisirs.

 

Elle ne pouvait accepter la méchanceté gratuite des humains. Lorsqu’elle se posait en France, elle essayait d’aider les enfants en grande difficulté et ne se relâchait jamais. Son réconfort venait de ses chats : Damier, Griffon, Miouchka puis Macha Ils ont accompagné et enchanté une grande partie de sa vie.

 

Natacha n’aurait pas voulu qu’on la pleure mais qu’on poursuive ce à quoi elle s’était vouée. C’est pourquoi la Thaïlande et les enfants du tsunami sont les objectifs que NAT Association s’est donné. Natacha a marché sur les pas de Gandhi qui disait en son temps : "Si un homme fait un pas en avant, toute l’humanité en profite."

 

Jean-Claude ZANA †

Jean-Claude Zana était grand reporter à Paris Match. L'hebdomadaire lui a consacré un hommage lors de son décès.